Nombreux sont les signaux qui permettent de qualifier l’année 2013 pour le
Maroc d'année décisive sur le plan politique et économique.
A l'avis des observateurs, 2012 aura été «L’Année du brouillon» pendant
laquelle le parti au pouvoir, le PJD, s'est initié à la gestion de la chose
publique sans pour autant réussir à se débarrasser de ses anciennes pratiques
du temps qu'il était dans les rangs de l’opposition. Les dommages collatéraux
n’ont pas manqué !
Aujourd’hui, tous les représentants de la nation, majorité et opposition
inclus, ne peuvent fermer les yeux sur un constat : Le politique à
plomber l’économique. Le pays se retrouve ainsi face à une baisse de
l’investissement de l’état, une accélération de l’endettement, un recul de la
confiance des investisseurs, des caisses vides et un ralentissement de la
consommation interne. En gros, le pays va à grands pas vers la « Crise
cardiaque », qui aurait des effets largement plus néfastes sur la société
dans un contexte post « Printemps Arabe ».
Inutile de rappeler que les tactiques du Chef de Gouvernement et des
Ministres PJD qui consistent à diaboliser tout avis contraire, ne font
qu’enfoncer le clou pour nous rappeler la fameuse phrase de George W.
Bush : Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous !
Ainsi, 2013 s’annonce décisive: les partis politiques auront tous défini
leur leadership, le calendrier législatif sera initié, et la loi de finance, dont
le projet n’apporte pas de bonnes nouvelles ni pour la classe moyenne ni pour
la PME, sera votée. Cela implique un engagement plus prononcé de l’opposition
qui doit couper court à toutes les tentatives de « monopolisation »
de la vie politique du pays.
2013 sera ainsi une année critique où tous les acteurs politiques,
économiques et sociaux devront unifier leurs efforts pour appuyer
un projet de société moderne, libéral et progressiste, loin des
divergences politiciennes et des solutions de facilité, qui ne feront que
ralentir l’élan qu’à pris le Maroc à travers ses choix stratégiques des 12
dernières années.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire